C’est ce que révèle un article paru fin janvier sur le site «Mobilicités» www.mobilicites.com. Ces quatre pays «se sont mis d’accord pour effectuer une contrôle préalable et automatique des passagers Eurostar et Thalys d’ici la fin de l’année». Les données concernant les passagers seront échangées entre les 4 pays afin de détecter les profils à risque, dont ceux qui pourraient provoquer une attaque terroriste.
Contrairement au PNR de l’aérien, dont le transfert des données est déjà prévu par une directive européenne qui sera mise en application en 2018, le train ne possède pas d’échange de telles données. Dans un premier temps, une «task force» sera constituée entre les quatre pays concernés pour discuter des modalités de mise en œuvre de ce dispositif, notamment sur la question du contrôle physique des documents d’identité.
Les passagers sont déjà contrôlés dans les Eurostar, le Royaume-Uni ne faisant pas partie de l’espace Schengen, mais les contrôles ne sont pas systématiques dans les Thalys.
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