«Un nouveau confinement serait fatal au tourisme» – Oui à la loi Covid-19!

La FSV fait campagne pour un «oui à la loi Covid» aux côtés de la Fédération suisse du tourisme (FST).
Nationalratssaal
Nationalratssaal im Bundeshaus Bern / zVg

Fin novembre, la Suisse se prononcera à nouveau sur la loi Covid-19. Sous l’égide de la FST, une large alliance d’associations touristiques parmi lesquelles figure la Fédération suisse du voyage (FSV) se prononce en faveur de la loi Covid-19, laquelle constitue la base de l’utilisation du certificat COVID en cas de situation épidémiologique tendue.

«Un refus générerait de grandes incertitudes et aurait des incidences directes et douloureuses pour notre branche. C’en serait bientôt fini des voyages facilités à l’étranger et de l’espoir d’un retour progressif à la normale. La loi Covid-19 constitue non seulement la base légale du certificat Covid, mais aussi de l’aide octroyée jusqu’ici aux cas de rigueur.»

Un «oui à la loi Covid-19» permet d’éviter les flous juridiques et de conserver les acquis. «C’est la raison pour laquelle nous devons tous nous mobiliser avec les associations touristiques (incoming et outgoing), l’économie, la société et le monde politique, et nous investir en faveur de la loi Covid-19.»

Hier, le comité touristique «OUI à la loi Covid-19» a lancé sa campagne, que la FSV soutient bien sûr. «Chaque voix compte. Encouragez par conséquent tous vos collaboratrices et collaborateurs à se rendre aux urnes et à voter OUI à la loi Covid-19. Mais cela ne suffira pas. Nous devons également convaincre nos proches, amis, connaissances et clients de voter OUI le 28 novembre. Merci de contribuer ainsi à la sauvegarde des emplois», écrit la FSV.

Un refus aurait des conséquences désastreuses

Un refus signifierait la fin du certificat Covid, qui garantit la liberté de voyager et constitue un outil important de lutte contre la pandémie. La branche du tourisme a approuvé d’emblée l’introduction du certificat Covid car une telle attestation ouvrait, dès le printemps, la voie à une levée progressive des mesures de protection pour les personnes vaccinées, guéries et testées. Le certificat Covid permet d’éviter un durcissement des mesures de protection, voire un nouveau confinement si la situation se détériore.

«Un nouveau confinement serait fatal pour le tourisme», déclare Nicolo Paganini, président de la FST. Par ailleurs, le certificat COVID constitue la base du tourisme transfrontalier en période de pandémie. En cas de refus, il n’existerait plus de base légale permettant d’avoir des certificats uniformes, infalsifiables et compatibles avec l’UE. Il n’y aurait donc plus de certificat qui serait reconnu dans les pays de l’UE.

«Une telle situation doit être évitée à tout prix. Nous devons préserver la liberté de voyager, indispensable au succès de la Suisse en tant que destination touristique», déclare Andreas Züllig, président d’Hotellerie Suisse. À défaut de base juridique, les certificats existants et déjà délivrés ne pourront plus être utilisés et voyager deviendrait bien plus compliqué.

Beaucoup moins de liberté

En cas de refus, il ne sera plus possible d’alléger les mesures étatiques pour les personnes vaccinées, guéries et testées. Si les hôpitaux approchent à nouveau de la saturation, le Conseil fédéral devra alors introduire des mesures s’appliquant à tout le monde et à toutes les entreprises. Sans loi Covid-19, les libertés ne seront pas plus grandes, mais diminueront dans le pire des cas. Le nombre de personnes concernées serait donc plus élevé.

La loi Covid-19 apporte aussi l’élan dont les secteurs des voyages et du tourisme ont urgemment besoin. Les prestations de soutien étatiques, telles que l’indemnité en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT) ou les aides pour cas de rigueur, dont la base légale figure dans la loi Covid-19, assurent la survie de nombreux établissements touristiques, hôteliers et de restauration ainsi que d’entreprises d’autres branches. Sans prolongation, le Conseil fédéral n’aurait que peu de marge de manœuvre en ce qui concerne les prestations de soutien. (TI)