Pour clore la journée, ce nest pas une mais deux personnalités qui se sont retrouvées sur le gril à St-Gall: Roger Geissberger, CEO de Knecht, et Roberto Luna, CEO de Kuoni Suisse, qui ont abordé la problématique du positionnement des TOs, entre spécialiste et généraliste. Vaste thème sur lequel on pourrait sétendre des jours durant.
Perçu à lextérieur comme un généraliste, Kuoni, depuis plusieurs années, se qualifie lui-même de spécialiste ou de «multi-spécialiste». Simple question de terminologie. Mais selon Roberto Luna, le spectre de Kuoni est extrêment large: son taux de notoriété atteint 70% en Suisse alors que son champ dactivité sétend des arrangements forfaitaires à fort volume aux produits de niche très pointus. Pour Kuoni, le service, la distribution et le pricing forment le label «spécialiste» au même titre que la présentation et la densité de loffre.
En rachetant certaines marques (Kontiki, Frantour), Kuoni gagne en compétence professionnelle; de lautre côté, plusieurs partenaires confirmés (Asian Trails, par exemple) renforcent la notion de spécialiste chère à Roberto Luna. A ce propos, le CEO de Kuoni estime que le catalogue constitue, certes, un instrument influençant la perception de la clientèle mais quil ne suffit pas pour qualifier un TO de spécialiste.
Knecht, qui chapeaute la marque Voyageplan en Suisse romande et aurait volontiers repris certains spécialistes comme Kontiki et Frantour, se dit appartenir aux leaders du marché sur les destinations programmées. Et Roger Geissberger dinsister sur le fait que son groupe nest actif dans le segment forfaitaire que sur ses destinations extra-européennes: «Nous nattaquons pas les grands dans le segment charter; lunique marché de masse où nous sommes actifs depuis peu sont les USA et le Canada (seulement en Suisse alémanique).»
DS