Fit: une nouvelle plate-forme (Edition 2007-10)

Femmes et tourisme (Fit) se présente comme une association amicale d’échange pour et par des femmes. Après la Suisse alémanique, au tour de la Romandie.

La branche du tourisme, toutes activités confondues, est composée à plus de 70% de femmes. Pourtant, dès que l’on monte dans la hiérarchie, au niveau des cadres moyens et supérieurs, ce chiffre tombe à 10%. C’est en partant de ce constat que l’association Femmes et tourisme s’est formée.

Pourtant l’objectif n’est absolument pas d’organiser une lutte féministe. «Nous offrons une plate-forme de rencontre et d’échange pour les femmes dans le tourisme», explique Géraldine Zuber Luder, présidente de Fit et responsable du département Label de qualité et membre de la direction de la Fédération suisse du tourisme (FST).

L’association Femmes et tourisme (Frauen in Tourismus, soit Fit) compte aujourd’hui 145 membres (actifs et passifs) dont 7 Romandes. Créée pour et par les femmes dans le tourisme, l’association est politiquement indépendante et le comité travaille à titre bénévole. Tout le secteur du tourisme est concerné, tant l’Outgoing (TOs, agences de voyages) que l’Incoming (offices du tourisme, hôtellerie). «Nous acceptons toute les femmes, indépendamment de la position hiérarchique ou du taux d’occupation.»
Les objectifs sont de valoriser la profession féminine dans le tourisme. «L’absence ou la faible proportion de femmes dans les postes de cadres moyens ou supérieurs peu s’expliquer soit par le doute de leurs propres talents, atouts et capacités, soit par le renoncement à se battre pour faire sa place.» La mise en place d’un réseau d’échange permet aux membres de discuter de l’expérience acquise ou d’échanger des points de vue, des conseils si cela s’avérait nécessaire.

Bien plus qu’une simple association amicale, Fit se propose également d’organiser des séminaires en collaboration avec d’autres associations telles que Hospitality Manager Association (HSMA), Tourex, VSTM, Career Women ou encore FBMA. «Dans ce cas, nous pouvons profiter de conférences ou de séminaires proposés.» Parallèlement, Fit effectue des études sur des thèmes donnés (sur les salaires ou sur le travail à temps partiel). Elle bénéficie également d’études ou de travaux de diplôme proposés par des étudiant(e)s.

La communication se fait par divers biais: «En dehors de la presse spécialisée, nous avons pu assurer une présence au dernier TTW de Montreux et nous possédons un site Internet regroupant diverses informations (www.f-i-t.ch), comme une bourse à l’emploi.»

Forte de ces atouts, Fit ne cherche à présent qu’à se faire mieux connaître du public. «Nous ne visons absolument pas les 2000 membres. Notre objectif est de conserver une taille humaine. S’agissant de l’année en cours, nous avons choisi pour objectif de renforcer la fidélité des membres, d’augmenter la notoriété de l’association, de développer le site Internet, et enfin d’organiser une quinzaine de rendez-vous. Nous avions encore pour objectif de trouver dix nouvelles membres, mais nous y sommes déjà parvenues.»
Curieuse et intéressée par l’idée, Graziella Jayet-Mavilia s’est spontanément proposée en tant qu’interlocutrice pour la Suisse romande.»

Cédric Diserens

Une présence à Lausanne

Graziella Jayet-Mavilia s’est proposée pour jouer le rôle de vecteur ou de centre d’information en Suisse romande. «Pour toute question relative à Fit, les personnes intéressées peuvent me contacter chez Railtour, à Lausanne. Si la demande est assez grande, nous pourrons également organiser une séance d’information.»

Le but de l’association est, bien entendu, de se développer également en Suisse romande. A ce titre, les nouvelles membres sont les bienvenues. L’association étant déjà composée de sections alémaniques, il n’est pas impossible qu’une section romande soit créée afin de permettre l’organisation de rencontres plus locales.  

CD