Alitalia veut rassurer la branche (Edition 2007-36)

Suite aux multiples rebondissements portant sur l’avenir d’Alitalia – spéculations diverses sur une reprise par différents acheteurs dont Air France-KLM qui serait de nouveau sur les rangs; concentration sur Rome au détriment du hub de Milan-Malpensa; augmentation du capital qui ne se réalisera pas par un subventionnement étatique – la branche a pu se sentir

Suite aux multiples rebondissements portant sur l’avenir d’Alitalia – spéculations diverses sur une
reprise par différents acheteurs dont Air France-KLM qui serait de nouveau sur les rangs; concentration sur Rome au détriment du hub de Milan-Malpensa; augmentation du capital qui ne se réalisera pas par un subventionnement étatique – la branche a pu se sentir déstabilisée. Certains problèmes opérationnels engendrés par des grèves n’ont pas calmé le jeu, surtout dans le segment Leisure.

«Nous voulons rassurer nos fournisseurs. Malgré la perte élevée liée en grande partie à des problèmes opérationnels, nous nous appuyons sur un coussin de liquidités de quelque 610 millions d’euros. Présentement, il n’y a rien à craindre, ce montant nous permet de faire face», martèle Valery Turco, General Manager pour la Suisse.

Pourtant, la part d’Alitalia est en baisse dans le BSP Suisse. Le marché suisse est frileux à ce niveau-là lorsqu’il se sent déstabilisé. «Malgré tout, les résultats à Genève sont bons de janvier à juillet, avec un nombre de pax en hausse de 17%. Et entre juillet et août, le taux d’occupation s’est monté à 93% entre Genève et Rome et à 86% vers Milan-Malpensa», conclut Valery Turco. Aujourd’hui même, on devrait en savoir plus sur l’avenir de la compagnie.   

DS