Suite aux multiples rebondissements portant sur lavenir dAlitalia spéculations diverses sur une
reprise par différents acheteurs dont Air France-KLM qui serait de nouveau sur les rangs; concentration sur Rome au détriment du hub de Milan-Malpensa; augmentation du capital qui ne se réalisera pas par un subventionnement étatique la branche a pu se sentir déstabilisée. Certains problèmes opérationnels engendrés par des grèves nont pas calmé le jeu, surtout dans le segment Leisure.
«Nous voulons rassurer nos fournisseurs. Malgré la perte élevée liée en grande partie à des problèmes opérationnels, nous nous appuyons sur un coussin de liquidités de quelque 610 millions deuros. Présentement, il ny a rien à craindre, ce montant nous permet de faire face», martèle Valery Turco, General Manager pour la Suisse.
Pourtant, la part dAlitalia est en baisse dans le BSP Suisse. Le marché suisse est frileux à ce niveau-là lorsquil se sent déstabilisé. «Malgré tout, les résultats à Genève sont bons de janvier à juillet, avec un nombre de pax en hausse de 17%. Et entre juillet et août, le taux doccupation sest monté à 93% entre Genève et Rome et à 86% vers Milan-Malpensa», conclut Valery Turco. Aujourdhui même, on devrait en savoir plus sur lavenir de la compagnie.
DS