Malaysia Airlines renoncera à ses trois vols hebdomadaires entre Zurich et Kuala Lumpur à la fin du mois de janvier 2008. Après dix-huit ans de présence sur le marché suisse, la compagnie veut consolider son réseau sur les lignes à fort trafic (Mumbai, Hongkong) et se concentrer sur les quatre hubs européens de Francfort, Amsterdam, Londres et Paris reliés à Kuala Lumpur par trente-sept vols hebdomadaires.
Cette décision ne surprend pas vraiment dans la mesure où Malaysia Airlines analysait déjà la desserte de la Suisse lan dernier; à ce moment-là, labandon de Zurich ou, au contraire, laugmentation du nombre de fréquences étaient envisagés. Entre-temps, le bureau de Genève avait fermé ses portes.
«Nous collaborions étroitement avec Malaysia Airlines mais sentions le vent tourner depuis un certain temps. La direction de la compagnie ne cachait pas son inquiétude quant à lavenir des vols sur Zurich, attitude qui nous avait incités à transférer une grande partie de nos passagers sur les vols Cathay Pacific offrant sur Bali un excellent rapport qualité-prix via les gateways dEurope. Cette décision est regrettable dans la mesure où la Malaisie reste une destination difficile à commercialiser. Si Malaysia Airlines négocie de bonnes conditions pour les vols dapport vers Amsterdam ou Francfort, nous lui resterons fidèles. Mais depuis Genève, Qatar Airways demeure lalternative la plus intéressante vers Bali», analyse Louis Siriwardena, directeur de Lets Travel.
Fantasia by Stohler est également touché par la prochaine fermeture de Zurich. «Sur Bali, Malaysia était notre partenaire principal. Cette solution était la plus confortable pour les passagers. Vendre Malaysia Airlines via les quatre hubs dEurope ne sera pas chose aisée dans la mesure où les classes de réservation des vols dapport noffrent quun nombre limité de places et sont peu flexibles. De plus, les TOs suisses nauront aucune chance de négocier des contingents via ces gateways», estime de son côté Marie-Luce Geneyne.
18 collaborateurs sont concernés en Suisse. Ensuite, un bureau offline de cinq à six personnes sera maintenu à Zurich.