Les touristes continuent de se rendre au Kenya avec African Safari Club
(ASC), même si leur nombre a chuté de 30%. Quant au Royaume-Uni, il ne
déconseille plus à ses ressortissants de partir pour le pays des
safaris. Espoir.
Dabord, une constatation: les touristes en vacances balnéaires ne sont
pas affectés par les violences qui ont cours au Kenya depuis le 27
décembre et la réélection contestée du président Mwai Kibaki. Christoph
Arnet, Director Marketing & Sales dAfrican Safari Club (ASC) pour
la Suisse dixit. En ce moment, 1000 clients dASC en provenance de ses
divers marchés se trouvent sur place, dont 200 Suisses (parmi
lesquels une cinquantaine de Romands).
Cela nempêche pas les gros titres des médias depuis un mois daffecter
les ventes du principal tour-opérateur mondial sur le Kenya. «Si
nous enregistrons toujours des réservations, leur diminution est
toutefois de 30% environ en ce moment par rapport à ce qui se passe en
temps normal à cette époque de lannée. Heureusement que la situation
sur le front des préréservations, en provenance de tous les pays où
nous sommes actifs, est meilleure jusquà Pâques. Sans compter des
demandes et même des réservations fermes pour juillet, août et
septembre», explique Christoph Arnet. Depuis le début de la crise, le
taux de remplissage de lAirbus A310-308 dAfrican Safari Airways (ASA)
et des hôtels du TO à Mombasa est de lordre de 60%. «Il est évident
que si elle devait perdurer, nous aurions un problème et au-delà des
vacances de Pâques, cest la basse saison qui se profile pour le pays
des safaris.»
Mais Christoph Arnet se veut optimiste et regarde résolument vers
lavenir: «Nous avons publié, comme si de rien nétait, notre
nouvelle liste de prix à loccasion des différents salons helvétiques
du tourisme, qui ont lieu en ce début dannée.»
DW