Air France ne recourra pas au Tribunal fédéral contre l’AIG (Edition 2007-24)

Cette fois-ci, la hache de guerre semble définitivement enterrée entre Air France et l’Aéroport International de Genève (AIG).

Au bouclage de cette édition, il ne restait que vingt-quatre heures à Air France pour recourir auprès du Tribunal fédéral suite à la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) portant sur le Terminal T2. Rien n’indique que la compagnie aérienne française l’ait fait entre-temps. Dans un arrêté du 7 mai 2007, le TAF déclarait irrecevable le recours qu’Air France avait déposé le 22 août 2005 devant la Commission de recours en matière d’infrastructure et d’environnement (CRINEN): à l’époque, Air France s’opposait formellement à la décision prise le 14 juillet 2005 par le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) d’approuver les plans relatifs à la modification de l’ancienne aérogare de l’AIG et à sa transformation en un Terminal T2 dédié à l’aviation simplifiée, soit aux Low Cost.

Dans un premier temps, KLM et Lufthansa avaient soutenu Air France dans sa démarche mais avaient laissé la compagnie française défendre seule sa position devant les autorités compétentes.
La décision du TAF qui avait été communiquée une semaine plus tard, soit le 14 mai 2007, pouvait faire l’objet d’un recours auprès du Tribunal fédéral dans un délai de 30 jours après sa notification.
Visiblement, le T2 n’est plus une priorité. «Je me réjouis de la décision prise par le conseil d’administration et la direction actuelle de l’AIG. Cette décision fixe clairement les priorités (Terminal principal d’abord, Aile Est dans une seconde phase) et n’accélère pas la saturation de l’aéroport. Actuellement, j’incline à ne pas recourir au Tribunal fédéral; mais deux ou trois éléments doivent encore être analysés», répondait il y a quelques jours Patrick Alexandre, Directeur général Commercial International d’Air France.