Au bouclage de cette édition, il ne restait que vingt-quatre heures à Air France pour recourir auprès du Tribunal fédéral suite à la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) portant sur le Terminal T2. Rien nindique que la compagnie aérienne française lait fait entre-temps. Dans un arrêté du 7 mai 2007, le TAF déclarait irrecevable le recours quAir France avait déposé le 22 août 2005 devant la Commission de recours en matière dinfrastructure et denvironnement (CRINEN): à lépoque, Air France sopposait formellement à la décision prise le 14 juillet 2005 par le Département fédéral de lenvironnement, des transports, de lénergie et de la communication (DETEC) dapprouver les plans relatifs à la modification de lancienne aérogare de lAIG et à sa transformation en un Terminal T2 dédié à laviation simplifiée, soit aux Low Cost.
Dans un premier temps, KLM et Lufthansa avaient soutenu Air France dans sa démarche mais avaient laissé la compagnie française défendre seule sa position devant les autorités compétentes.
La décision du TAF qui avait été communiquée une semaine plus tard, soit le 14 mai 2007, pouvait faire lobjet dun recours auprès du Tribunal fédéral dans un délai de 30 jours après sa notification.
Visiblement, le T2 nest plus une priorité. «Je me réjouis de la décision prise par le conseil dadministration et la direction actuelle de lAIG. Cette décision fixe clairement les priorités (Terminal principal dabord, Aile Est dans une seconde phase) et naccélère pas la saturation de laéroport. Actuellement, jincline à ne pas recourir au Tribunal fédéral; mais deux ou trois éléments doivent encore être analysés», répondait il y a quelques jours Patrick Alexandre, Directeur général Commercial International dAir France.