Genève, deuxième nœud de Swiss (Edition 2007-44)

En 2008, Swiss ouvre trois nouvelles destinations et renforce Moscou.

La stratégie définie en haut lieu est claire: Swiss fait de Genève son deuxième nœud  après Zurich. Le positionnement d’un nouvel Airbus A319 permet à la compagnie de traduire dans les faits sa volonté de se développer à l’Aéroport International de Genève (AIG).
Actuellement, Swiss dessert 23 destinations au départ de l’AIG, dont dix opérées par des appareils de sa propre flotte. L’an prochain, Bucarest (trois fois par semaine), Rome (quotidien) et Palma de Majorque (opérations saisonnières le samedi et dimanche des mois d’été) enrichiront l’offre de la compagnie. Enfin, le nouvel A319 basé à Genève permettra à Swiss de passer à deux vols par jour entre Genève et Moscou, axe porteur s’il en est.

«Sous réserve d’autorisation gouvernementale, ce deuxième vol sur Moscou, avec nightstop dans la capitale russe, offre aux deux marchés des départs matin et soir. Cet essor répond au besoin d’un marché en plein boom», explique Ivan Haralambof, directeur de la compagnie en Suisse romande.
Le nouvel A319 «genevois» offre également d’intéressantes perspectives sur d’autres axes: ainsi, Bucarest bénéficiera de trois vols hebdomadaires assurés par cet appareil, en alternance avec Valence. Rome s’y ajoute, avec un service quotidien entre l’AIG et Fiumicino.

«Dans l’horaire mis en place, il nous restait une fenêtre pour une courte distance en matinée. Paris et Nice ont été éliminés pour d’évidentes raisons: dans les deux cas, un vol par jour ne tiendrait pas la route. Milan est devenu une destination ferroviaire et souffre de problème de brouillard en hiver. Madrid est déjà desservi quatre fois par Iberia et deux fois par EasyJet. Quant à Berlin, son marché n’est pas aussi élastique qu’on le pense parfois. Nous avons donc jeté notre dévolu sur Rome Fiumicino, beaucoup plus apprécié que Ciampino; c’est une destination sans risque que nous avions dû abandonner lorsqu’il s’agissait de renouer avec les chiffres noirs. Nous avions cette opportunité et l’avons saisie. Mais il ne s’agit pas d’une attaque dirigée contre des compagnies concurrentes», poursuit Ivan Haralambof.

Dominique Sudan