Grande sérénité face à la crise (Edition 2009-03)

Contrairement à certaines prévisions alarmistes, les affaires suivent un cours normal chez les grands TOs suisses.

D’aucuns craignaient pour le début de l’exercice 2009 que l’on
prédisait difficile, voire très difficile. C’est, au contraire, d’une
grande sérénité dont il convient de parler.

Chez TUI Suisse, Jean-Marcel Perotti, chef des ventes Suisse romande,
parle d’un niveau similaire à celui du début 2008: «Nous remarquons
toutefois une certaine tendance à confirmer plus tardivement les
réservations. Mais le carnet de commandes est conforme aux prévisions.
Et nous ne constatons aucun écart entre les grandes agglomérations et
les villes de plus petite taille.» Le chef régional de TUI ajoute que
la clientèle ne recherche pas forcément le meilleur marché: «Nous
concrétisons de gros dossiers, notamment des croisières et des produits
haut de gamme. Mais il est sûr que nous aurons à faire ce travail pour
la haute saison.»

Serge Bacher, chef régional des ventes de Kuoni, parle de son côté d’un
niveau similaire à celui de 2008: «Si l’on compare janvier et avril, on
peut affirmer que le niveau est identique en
termes de réservations. Mars, en revanche, est en recul car les fêtes
de Pâques sont plus tardives cette année. Globalement, 2009 ne devrait
pas du tout être une mauvaise année: les prises de commandes pour l’été
et l’automne sont tout à fait bonnes en particulier grâce au
positionnement extraordinaire d’Helvetic depuis le ‹relaunch›; de très
beaux dossiers entrent également. En tant que place financière, Genève
est peut-être plus sensible à la crise et peine davantage,
contrairement au reste de la Suisse romande.»

Même son de cloche chez Hotelplan où Rita Sulzberger, chef des filiales
de Suisse romande, qualifie de bon le niveau actuel des réservations
tout en précisant que 2008 avait été une année euphorique: «Par rapport
à l’exercice passé qui avait été exceptionnel, nous sommes en léger
retrait. Mais le niveau actuel est supérieur à celui de 2007. Les
confirmations certes, sont plus tardives mais on observe une tendance
réjouissante à la réservation de dossiers moyens voire haut de gamme.
Peut-être parce que le bon marché se réserve par le canal de la vente
directe ou sur Internet.»