Lets Travel définit clairement les priorités de sa production. Son engagement dans lorganisation du road-show Envol Asie ou de lopération conjointe «Two Nights in Southern Thailand» en témoigne aussi.
Sri Lanka & Maldives: lorsquil se lança sur le Sri Lanka, la situation sur place nétait ni pire ni meilleure quaujourdhui. Dixit Louis Siriwardena qui ajoute que la conclusion des accords de paix, il y a cinq ans, a incité plusieurs TOs concurrents à sy développer aussi. «Malheureusement pour limage du Sri Lanka, daucuns nhésitent pas à déprogrammer la destination au moindre petit problème ou à annuler purement et simplement des voyages détude. Les agents sont immédiatement déstabilisés et la destination en pâtit.»
Depuis le tsunami de décembre 2004, le Sri Lanka a rapidement relevé la tête. Les établissements victimes du raz-de-marée étaient pour la plupart danciennes unités qui ont toutes été remplacées en un temps record par des hôtels de charme ou des adresses de groupes renommés par exemple le groupe Aman qui a ouvert deux hôtels dans la région la plus touchée.
«Le Sri Lanka demeure une superbe destination mais je tiens à rassurer les distributeurs: si nos relations sur place estiment quil faut observer une pause, nous ne prenons aucun risque inutile. Notre portefeuille compte suffisamment de destinations de substitution pour offrir des alternatives valables à la clientèle», précise Louis Siriwardena.
Alors que le Sri Lanka générait un volume plus important pour Lets Travel il y a quelques années, les Maldives ont pris le dessus entre-temps. «La destination devient très haut de gamme depuis le tsunami. On investit plus dans les 5 étoiles mais bel et bien dans lhôtellerie de luxe, ce qui peut poser des problèmes de contingents à un TO de petite taille. Mais dans ce domaine, nous sommes bien armés puisque nous navons pas besoin de 20 chambres par hôtel. De plus, nous avons investi depuis sept ans dans un établissement au concept tout à fait adapté au marché romand, le Vilu Reef. Cet hôtel de style maldivien offre des bungalows individuels, une plage et une végétation superbes, des possibilités de plongée sur place sans prendre de bateau et des prix abordables. Dans lensemble, nous disposons de chambres en suffisance et sommes lun des rares TOs à vendre des hôtels seuls en fonction des disponibilités.»
Au niveau aérien, Lets Travel offre différentes alternatives: GenèveFrancfortColombo ou GenèveLondresColombo avec SriLankan, Qatar Airways depuis Zurich, Emirates et ses deux vols toujours à Zurich, de même quEtihad à Genève. «Une telle offre permet de sadapter au départ du client dont il convient de connaître le profil. Dans le haut de gamme, la solution Emirates en Business Class reste la meilleure.»
Asie: Lets Travel y a dabord fait sa réputation grâce à Bali. Mais Bali demeure une destination cyclique parfois victime dévénements non maîtrisables. La Thaïlande et lIndonésie ont donc connu un heureux développement chez le TO genevois qui rappelle pourtant une simple vérité: les produits vendus en Suisse sont presque tous équivalents. Mêmes vols, mêmes hôtels, mêmes réceptifs, suisses la plupart (Diethelm, Asian Trail, Phoenix). «La différence sopère dans les contingents de sièges. Nous disposons de sièges auprès de toutes les compagnies asiatiques (Thai, Malaysia, Cathay, Singapore Airlines) qui offrent ensuite un réel avantage pour les vols intérieurs en Asie. A Genève, cest avec Etihad Airways que les liens sont les plus forts: les contrats sont établis ici, la flexibilité est grande et limportance dun départ de Genève ne se dément pas. Sur place, Phnix nous offre aussi un traitement de très haut vol et cent pour-cent francophone.»
Dominique Sudan
Structure à Colombo
Si Lets Travel demeure un TO important sur le Sri Lanka et les Maldives, cest aussi grâce à la structure mise en place à Colombo où Brigitte Clément Badurdeen dirige le bureau Lets Travel Private Ltd. «De plus, je compte un très grand nombre de connaissances personnelles sur place, ce networking créé depuis des années ouvrant passablement de portes lors
de négociations portant, par exemple, sur les contingents de chambres», admet Louis Siriwardena.
DS