«De tels résultats sexpliquent aisément: systématiquement, nous avons positionné de nouveaux avions à Genève et poursuivons dans cette voie. Le regain de confiance, la fidélité et la sympathie de la clientèle romande à notre égard portent aussi leurs fruits», analyse Ivan Haralambof, directeur Suisse romande.
Suivre une stratégie de croissance durable tout en assurant un résultat opérationnel positif à Genève, telle a été la stratégie appliquée à lépoque par Christoph Franz. Aujourdhui, Harry Hohmeister, CEO de Swiss tient le même langage.Dans les faits, cette volonté de développement réfléchi et durable se traduira dès le 17 décembre par louverture dune double liaison quotidienne GenèveMadrid. «Madrid génère à Genève le troisième plus fort volume de trafic, derrière Londres et Paris. Madrid est un centre économique et financier important et séduit aussi une clientèle de loisirs en raison de ses attraits culturels», poursuit Ivan Haralambof. A ce développement sajoute le passage à trois liaisons par jour sur Barcelone, un marché attractif et grandissant qui génère un trafic de transit appréciable, notamment vers New York.
«Aujourdhui, nous pouvons récupérer des axes qui avaient dû être coupés. Swiss a prouvé quelle peut se montrer forte par rapport aux Low Cost et aux compagnies régulières, comme en témoigne son rapide succès sur Heathrow. Et une destination importante comme Madrid doit figurer dans notre portefeuille.
Jamais Swiss navait autant investi à Genève que durant cette, rappelle Harry Hoh-meister: deux A320 de plus, le positionnement anticipé du nouvel A330-300 pour New York, la réouverture dHeathrow et maintenant Madrid. A la mi-décembre, huit appareils seront dédiés au marché local.