Thaïlande, un impact limité selon les professionnels (Edition 2009-16)

L’image de la Thaïlande en tant que paradis touristique a de nouveau subi un camouflet durant le week-end de Pâques. L’annulation d’un sommet des pays de l’Asie du Sud Est (ASEAN) à Pattaya suivie d’une évacuation des leaders asiatiques par hélicoptère, l’imposition pendant quelques heures de l’état d’urgence dans la cité balnéaire et enfin, le

L’image de la Thaïlande en tant que paradis touristique a de nouveau
subi un camouflet durant le week-end de Pâques. L’annulation d’un
sommet des pays de l’Asie du Sud Est (ASEAN) à Pattaya suivie d’une
évacuation des leaders asiatiques par hélicoptère, l’imposition pendant
quelques heures de l’état d’urgence dans la cité balnéaire et enfin, le
blocage de certaines grandes artères à Bangkok pendant le week-end et
des violents affrontements qui en ont suivi, étaient de nature à
plomber un peu plus l’image de la Thaïlande. Mais aussi bien en Suisse
(M-Travel Switzerland) que sur place, on parlait déjà de «normalisation
de la situation» au bouclage de cette édition (ndlr: mardi, où le
Département fédéral des affaires étrangères déconseillait encore de ne
pas se rendre à Bangkok pour des voyages touristiques ou ne présentant
aucun caractère d’urgence).

L’impact devrait être limité pour les voyageurs européens. La Thaïlande
entre dans sa basse saison et les Européens généralement viennent dans
le pays entre la fin octobre et mars. Selon un communiqué de Lutzi
Matzig, PDG du réceptif Asian Trails basé à Bangkok, la situation à
Bangkok restait normale, le TO continuant même de proposer durant ces
derniers jours tous ses circuits touristiques traditionnels dans la
capitale thaïe comme la visite du Palais Royal ou des marchés flottants.

Pour l’Office de tourisme de Thaïlande, qui a lancé en début d’année
une grande campagne de communication après la fermeture des aéroports
en décembre dernier, le message va désormais se concentrer sur la
Thaïlande des «bonnes affaires». Le slogan «Amazing Thailand, amazing
value» reste en effet le seul argument capable de continuer d’attirer
les visiteurs. Avec des
réductions dans les hôtels menées en concertation avec une baisse des
tarifs des transporteurs aériens, le Royaume peut espérer limiter la
casse sur les marchés long-courriers.