TPA pense tourisme durable (Edition 2011-27)

L’association a tenu son assemblée générale et -renouvelé son comité à Chexbres. Aucun sinistre en 2010, bilan globalement positif.

Le comité de Travel Professional Association (TPA) a été renouvelé par acclamations et pour une année lors de l’assemblée générale qui s’est tenue à l’hôtel Préalpina de Chexbres.

Ainsi, Michel Ayer demeure président de l’association et Sonja Laborde fonctionne en qualité de vice-présidente et de directrice opérationnelle. Les trois autres membres du comité réélu sont en en fait les représentants des trois régions linguistiques: Armin Leuppi pour la Suisse alémanique, Edwin Hofmann pour le Tessin et Philippe Ayer pour la Suisse romande.

TPA compte aujourd’hui 100 membres pour un chiffre d’affaires global de CHF 200 millions. Sonja Laborde rappelle que le bilan de cette assemblée générale n’est pas seulement positif. «Cette performance apporte d’importants profits pour les agences, précise-t-elle, en particulier grâce aux deals renforcés avec certains partenaires.»

Maintenant, il s’agit d’aller plus loin. «Grâce à la gestion rigoureuse de Sonja Laborde, avoue Michel Ayer, président, les coûts sont stables et nous n’avons enregistré aucune sinistre. Mais il faut se rendre à l’évidence, il faut dynamiser les contacts entre nous pour être encore plus attractifs. Cela prend du temps et nous devons mieux nous connaître.»

Un thème a donc été au cœur du débat de ce week-end en Lavaux: le développement durable, responsable, solidaire, un domaine cher à Sonja Laborde qui milite pour qu’un franc sur mille soit attribué à des projets concrets et, surtout que cette contribution d’un franc qui serait payée volontairement par le client devienne trois francs si agences et TOs en font autant.

Deux invités, Tahar Khadraoui (Air Marin) et Louis Siriwardena (Lets Travel) ont expliqué comment ils développent certaines idées autour de projets en Tunisie et au Sri Lanka. 

Devant l’intérêt suscité, Air Marin a décidé d’offrir dès maintenant à TPA la stratégie du 1 pour 1000, c’est-à-dire que pour mille francs achetés chez Air Marin par les membres de TPA, un franc sera versé à l’association pour des projets de développement responsable choisis par l’association. «Cela nous oblige, se réjouit Michel Ayer. Nous avions des idées, maintenant nous devons passer à l’acte. Notre but n’est pas seulement d’administrer, ce qui est bien la moindre des choses, c’est d’offrir un but pour dynamiser le groupe. Le tourisme responsable relève de cet esprit.»

Alain Bossu