Le comité de Travel Professional Association (TPA) a été renouvelé par acclamations et pour une année lors de lassemblée générale qui sest tenue à lhôtel Préalpina de Chexbres.
Ainsi, Michel Ayer demeure président de lassociation et Sonja Laborde fonctionne en qualité de vice-présidente et de directrice opérationnelle. Les trois autres membres du comité réélu sont en en fait les représentants des trois régions linguistiques: Armin Leuppi pour la Suisse alémanique, Edwin Hofmann pour le Tessin et Philippe Ayer pour la Suisse romande.
TPA compte aujourdhui 100 membres pour un chiffre daffaires global de CHF 200 millions. Sonja Laborde rappelle que le bilan de cette assemblée générale nest pas seulement positif. «Cette performance apporte dimportants profits pour les agences, précise-t-elle, en particulier grâce aux deals renforcés avec certains partenaires.»
Maintenant, il sagit daller plus loin. «Grâce à la gestion rigoureuse de Sonja Laborde, avoue Michel Ayer, président, les coûts sont stables et nous navons enregistré aucune sinistre. Mais il faut se rendre à lévidence, il faut dynamiser les contacts entre nous pour être encore plus attractifs. Cela prend du temps et nous devons mieux nous connaître.»
Un thème a donc été au cur du débat de ce week-end en Lavaux: le développement durable, responsable, solidaire, un domaine cher à Sonja Laborde qui milite pour quun franc sur mille soit attribué à des projets concrets et, surtout que cette contribution dun franc qui serait payée volontairement par le client devienne trois francs si agences et TOs en font autant.
Deux invités, Tahar Khadraoui (Air Marin) et Louis Siriwardena (Lets Travel) ont expliqué comment ils développent certaines idées autour de projets en Tunisie et au Sri Lanka.
Devant lintérêt suscité, Air Marin a décidé doffrir dès maintenant à TPA la stratégie du 1 pour 1000, cest-à-dire que pour mille francs achetés chez Air Marin par les membres de TPA, un franc sera versé à lassociation pour des projets de développement responsable choisis par lassociation. «Cela nous oblige, se réjouit Michel Ayer. Nous avions des idées, maintenant nous devons passer à lacte. Notre but nest pas seulement dadministrer, ce qui est bien la moindre des choses, cest doffrir un but pour dynamiser le groupe. Le tourisme responsable relève de cet esprit.»
Alain Bossu