Alors que Stohler Tours optait il y a quelques années pour un rythme bisannuel, dautres TOs romands brillent par leur absence à Montreux: ils ne disposent pas de stand et se contentent dun rôle de visiteur au TTW. Pour Louis Siriwardena, directeur de Lets Travel, il sagissait de la première année sans un stand au TTW. «Dune part, avoir un stand au TTW implique davoir du personnel sur place, ce qui nest pas toujours possible. Dautre part, le prix des stands est relativement élevé, et le rapport prix-visibilité nest pas suffisant pour garantir un bon retour sur investissement. Les agents se déplacent plus facilement pour un roadshow à 18h que pendant la journée.» Yves Lachenal, directeur dUnivair, qui était également présent lors du dernier TTW aux côtés de Lets Travel, remarque aussi quant à lui quelques problèmes. «Il y a un désintéressement général. On voit de moins en moins de tour-opérateurs présents, moins doffices de tourisme. De plus, la venue des agents est souvent compromise par les chefs dagence qui ne laissent pas venir leurs vendeurs.
Pour Mehdi Chaoui, directeur de Le Voyagiste, la question est différente. «Nous sommes présents avec un tout petit espace sur le stand de lOffice du tourisme du Maroc, notre principal partenaire. Il ne faut pas oublier que nous sommes un TO monodestination.»
Du côté de Latelier du voyage, Jean-Claude Savary confirme: «Nous avons constaté que nous pouvions voir beaucoup plus de monde en tant que visiteurs du TTW, quen tant quexposant. Cependant, nous soutenons tout de même le TTW en y envoyant toute notre équipe.»
Gilbert Gachet, directeur général de VT Vacances, voit quant à lui deux problèmes: «Tout dabord, au niveau de notre production, notre brochure hiver est trop mince pour être présentée. Ensuite, nous sommes déjà très présents auprès de notre public tout au long de lanné. Nous ne pouvons investir financièrement et humainement sur tous les fronts. Cependant, nous sommes conscients que si tout le monde faisait comme nous, il ny aurait plus personne au TTW.»
Pour Barbara Zbinden, dAlbertsen Voyages, le constat est semblable. «Nous navons pas assez de notoriété pour que notre présence soit indispensable au TTW. Cest pourquoi nous privilégions les foires grand public, comme le salon du mariage ou Fespo.» Patrick Bourdain, directeur de Départ Voyages, admet également avoir à faire un choix: «Nous préférons nous concentrer sur la production de brochures de grande qualité et sur la publicité dans les médias professionnels.
Cédric Diserens