Voyageplan a tenu bon en 2010 au sein du groupe Knecht (Edition 2011-19)

Le groupe Knecht a récemment publié ses chiffres pour l’année écoulée et termine sur un constat positif.

En effet, le résultat obtenu pour 2010 est le deuxième meilleur de l’histoire du groupe, ceci même si le chiffre d’affaires a légèrement reculé de 1,35% en raison de la disparition d’une filiale. Le groupe Knecht se compose de 14 entreprises et marques. Son chiffre d’affaires 2010 se monte à CHF 158,54 millions.

Si dans les marques actives en Suisse romande Kira Voyages a vu son chiffre reculer, Voyageplan affiche un résultat encourageant, comme le souligne Martin Gallati, directeur. «Notre chiffre d’affaires est composé de trois éléments: TO, héliski et vente au guichet. Le chiffre du guichet est resté stable, tandis que le TO a subi un très léger recul de moins de 5%. C’est par conséquent dans le segment de l’héliski que se situe principalement la baisse du chiffre d’affaires.»

Pour Martin Gallati, le recul de ce segment de niche s’explique avant tout par des effets retardés de la crise financière, les forfaits se réservant en général environ douze mois avant le départ. «L’état des chiffres à la fin avril 2011 est cependant encourageant: le guichet est en hausse de 10%, le TO de 15% et l’héliski se situe au même niveau que pour l’année dernière.»

Au niveau des destinations du tour-operating, Natalie Broyon, Product Manager, constate une reprise de l’Océanie. «La demande est en hausse, tant pour l’Australie que la Nouvelle-Zélande et ce qui est relativement inexplicable, les îles du Pacifique. Du côté de l’Afrique, la demande reste stable.» L’appartenance au Groupe TTS semble pour le moment ne pas encore avoir d’effet stimulant notable sur les résultats.

«Au cours de diverses visites d’agences, nous avons pu constater que l’image du groupe n’est pas encore suffisamment ancrée. Par exemple: certains travaillent déjà avec Let’s go Tours, mais ne savent pas vers qui se tourner lorsqu’ils sont face à un dossier sur l’Australie.» L’arrivée de Smeraldo Tours au début de cette année dote cependant le groupe d’un second acteur sur des destinations européennes, ce qui pourrait générer un réflexe de la part de certains agents.

Cédric Diserens