Voyageurs prêts à voler moins souvent

Selon un nouveau rapport, les voyageurs d’affaires se disent prêts à prendre moins d’avions et voler plus raisonnablement.
© Rudy and Peter Skitterians / Pixabay

Une enquête menée par Transport & Environment, dans le cadre de sa campagne Travel Smart, révèle en effet que trois voyageurs d’affaires sur cinq ont réduit leurs déplacements en avion en raison de la pandémie.

Le sondage a été réalisé auprès de 2’506 employés au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France, en Allemagne et en Espagne. 74% ont déclaré que les entreprises doivent fixer des objectifs de réduction des vols et que ceux-ci doivent faire partie de la politique de voyage afin de lutter contre le changement climatique.

L’enquête a révélé que près des trois quarts des employés pensent que la réduction des voyages en avion est un facteur important lorsqu’il s’agit de réduire l’empreinte carbone d’une entreprise.

Sur les 1’279 personnes interrogées qui déclarent avoir besoin de prendre l’avion pour leur travail, 62% disent avoir réduit leurs habitudes de vol par rapport aux niveaux antérieurs à la pandémie, 27% disent prendre l’avion aussi souvent qu’avant et 11% disent prendre l’avion davantage.

«Les habitudes de vol des entreprises ont changé et les employés veulent une nouvelle normalité où les entreprises assument la responsabilité de réduire leur part d’émissions», indique Denise Auclair, responsable de la campagne sur les voyages d’affaires chez Transport & Environment.

«Le changement se fera avec des objectifs et des politiques clairs qui correspondent aux attentes des employés. Cela ne peut qu’aider les entreprises dans la course actuelle au recrutement et à la rétention des meilleurs talents.»

L’enquête a également mis en évidence un impact potentiel sur les réunions, puisque 72% des personnes interrogées se disent prêtes à prendre moins de vols pour les réunions internes, et 67% à planifier davantage de réunions locales, plutôt que mondiales, afin de réduire les vols long-courriers.

«Les employés comprennent l’impact climatique des vols long-courriers et sont prêts à réduire leurs déplacements. Mais ils attendent de la direction qu’elle montre l’exemple et fixe des objectifs ambitieux de réduction des déplacements professionnels », conclut Denis Auclair.

(Business Traveltip)