Entrée ultrarapide testée à Tokyo Haneda

Le Japon veut réduire à une minute les formalités d’entrée sur son territoire.
©Skytrax

Le Japon est redevenu l’an passé l’une des destinations touristiques les plus populaires d’Asie. Le pays a en effet accueilli 25,1 millions de visiteurs internationaux contre 3,8 millions en 2022. La fréquentation n’a certes pas encore retrouvé les chiffres de l’avant covid (31,88 millions de touristes en 2019) mais il est probable que le pays retrouvera ce chiffre d’ici 2025. D’autant que le yen bon marché et la tenue de l’Expo universelle d’Osaka 2025 vont contribuer à renforcer la popularité de la destination.

Dès lors, le gouvernement japonais souhaite faciliter l’entrée sur son territoire des touristes pour éviter le surencombrement de ses aéroports. Et surtout de réduire des formalités tatillonnes qui souvent forcent les passagers à patienter plus d’une heure à l’aéroport.

Le gouvernement a ainsi annoncé son intention d’installer dans les aéroports des terminaux électroniques capables de traiter les informations relatives à l’immigration et aux douanes dans le but de réduire le temps nécessaire pour entrer dans le pays à une minute seulement.

Ce programme vient d’être mis en place à Haneda pour une période de test jusqu’à la fin mars. S’il s’avère concluant, le système sera installé en permanence à Haneda et commencera à également équiper l’aéroport international d’Osaka-Kansai. En 2025, le système équipera les autres grands aéroports internationaux comme Fukuoka, Nagoya-Chubu, Okianawa et Sapporo Chitose.

Les passagers arrivant au Japon, qu’ils soient japonais ou étrangers, devront saisir les informations nécessaires, telles que le numéro de leur passeport et les articles taxables qu’ils apportent dans le pays, sur la page seb du gouvernement intitulée ‘Visit Japan’. Une fois les informations enregistrées, un code QR sera émis, que le voyageur utilisera sur un terminal dédié pour le processus d’entrée.

Les terminaux électroniques, développés par NEC, traiteront les informations relatives à l’immigration et aux douanes, ce qui évitera de devoir remplir des formulaires distincts.

Luc Citrinot, Bangkok