Cité dans les colonnes numériques de «20 Minutes», Ignace Jeannerat, adjoint à la cheffe de la communication de Genève Aéroport, a indiqué que l’aéroport pouvait tenir jusqu’à la fin juin. «Au-delà, des solutions de financement seront à trouver. Faire appel à l’État propriétaire fait partie des solutions à envisager». Depuis lundi dernier (30 mars 2020), Easyjet a cessé temporairement ses opérations. La plate-forme genevoise précise savoir que des fonds supplémentaires seront nécessaires pour assurer ses liquidités.
La demande pour le chômage partiel a été déposée auprès de l’Office cantonal de l’emploi. «Toute personne qui est à la maison, qui n’est pas en mesure d’effectuer son travail à domicile ou n’est pas en congé est considérée comme au chômage partiel depuis le 16 mars.» Alors que les indemnités chômage ne couvrent que 80% des traitements, «Genève Aéroport s’engage à payer le 100% de chaque salaire dans la durée».
En revanche, la plate-forme n’a pas demandé d’aide financière à la Confédération. «Mais nous lui avons demandé de prendre des actions pour s’assurer de la survie du système de transport aérien de la Suisse (compagnies, aéroports, partenaires, etc.) et de ce fait de garantir, après la crise, une large connectivité de la Suisse avec le monde. C’est très important pour l’économie régionale et nationale et pour la Genève internationale.»
Pour Genève Aéroport, la question d’un soutien direct de Berne à Easyjet Switzerland «ne doit pas être exclue d’office», car cette entreprise est «un acteur important du système d’aviation de la Suisse, en particulier pour les aéroports de Genève et de Bâle».
A l’heure actuelle, les prévisions envisagent une perte financière à la fin de l’année, même s’il ne s’agit que d’une première évaluation. «Selon l’évolution du trafic et l’ampleur de sa remontée progressive, les résultats attendus peuvent être très différents. Et c’est important de le préciser.» (TI)
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