Comment fonctionne l’équipe Croisitour depuis le début de la pandémie?
L’équipe va bien, le moral est bon et nos collaborateurs sont motivés. Evidement, il y a eu des moments difficiles à passer, émotionnellement du moins.
Quels ont été les plus gros défis à relever depuis mars 2020?
Les défis ont été autant divers que variés. Entre autres, la réduction des coûts de fonctionnement par la fermeture de deux agences périphériques, les négociations avec divers acteurs, tels que bailleurs etc., et malheureusement également les licenciements. L’obtention des aides à fonds perdu a été un parcours également difficile à gérer vu les allers et retours entre les cantons et la Confédération. Je tiens cependant à relever que le service de l’économie du canton de Neuchâtel a été très efficace et à l’écoute de nos besoins.
Avez-continué d’animer le marché et de quelle manière?
Durant cette période, nous avons mis l’accent sur des voyages en Suisse, comme la mise en place d’un produit à destination du Tessin au départ de l’aéroport de La Chaux-de-Fonds et également des voyages rando «pleine nature» en Suisse.
Ces offres ont très bien marché, mais bien évidement cela n’a pas compensé le reste de nos produits sur les 5 continents. Il s’agissait avant tout de montrer à la clientèle que nous étions réactifs et de mettre en avant la valeur ajoutée de nos services.
Observez-vous un retour de la demande chez vos clients?
Depuis deux semaines, la clientèle se manifeste clairement et marque son besoin d’évasion. Nous assistons à une reprise. Nous avons à ce sujet déjà élargi nos heures d’ouvertures afin de faire face à cette demande.
Quels sont les changements de comportement de la clientèle?
La venue du Covid-19 a ramené une certaine clientèle internet dans nos agences. Ces clients recherchent la sécurité face à la situation internationale et aux incertitudes qu’elle génère. J’ai cependant le sentiment que la clientèle recherche les services des agences en cas de période perturbée. Une fois la situation normalisée, la clientèle internet va reprendre ses habitudes, comme ce fut le cas par exemple lors de l’éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull.
(DS)
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