Lors de la soirée conviviale de Flybaboo (BBO) organisée il y a quelques jours à Vidy, Alexandre Koenig, Sales Manager, na pas manqué de mettre en avant larrivée prochaine des vols sur Rome, cinquième destination de la compagnie dirigée par Julian Cook. Les agents de voyages nont appris en revanche que sur le site Internet de la compagnie larrêt des liaisons GenèvePrague depuis le 30 juillet.
Mais la grande nouveauté est placée sous le signe des GDS. «Cest en effet notre grand challenge de lautomne, avoue Alexandre Koenig. Dici à fin octobre, notre inventaire sera entièrement disponible sur Amadeus et Galileo. Nous sommes présents sur Sabre depuis fin août. Les agents de voyages pourront donc recueillir tous les renseignement concernant Flybaboo via les GDS et, bien entendu, réserver les billets électroniques.»
Alexandre Koenig sait que ce pas en avant nétait pas seulement une étape nécessaire, mais indispensable pour que la compagnie grandisse, alors quelle va recevoir dans quelques mois (à partir davril 2008) trois nouveaux appareils Embraer 190 de 100 sièges. «Pour lagent de voyages, lavantage est incontestable. Pour la compagnie, cest un plus qui scelle notre envie de nous rapprocher du monde des professionnels du tourisme. Auparavant, Flybaboo ne se trouvait que sur Internet. Désormais, nous sommes directement sur loutil de travail.»
Ce besoin de rapprochement sexplique certes par le fait que Flybaboo entend conforter ses destinations actuelles en donnant aux agents de voyages les moyens de travailler avec la compagnie, mais également par la possibilité détendre son réseau. «Souvrir aux professionnels, poursuit Alexandre Koenig, cest permettre aussi aux TOs de penser à Flybaboo comme à un véritable partenaire. Plusieurs dentre eux nous ont approché et espèrent des départs de Genève sur des destinations du bassin méditerranéen. Larnaca est lune dentre elles et nous en discutons. Le potentiel de Chypre est très intéressant. Nous soutiendrons les TOs et sommes prêts à discuter dun partage de risque.»
Un discours auquel Stéphane Jayet (VT Vacances) nest pas insensible. «Pour nous, se réjouit-il, cest salutaire. On se doit de répartir les risques. Pour un TO, il sagit dun vrai challenge, que ce soit avec une compagnie aérienne ou pour ce qui concerne les arrangements terrestres.»
Alain Bossu