«Chaque comité doit trouver sa clé du succès!« (Edition 2016-13)

Alors que d’autres s’essoufflent, le Skål Lausanne est le plus grand et le plus dynamique de Suisse. Il vient aussi de créer une section Jeune.

Qu’apportent les amicales à l’heure des multiples réseaux sociaux?

Les amicales sont primordiales pour la gestion et le développement de son réseau personnel, mais également professionnel. Mettre ou remettre l’homme dans le processus de réseau reste une valeur sûre. 

Certains clubs sont à la peine, d’autres sont en plein essor. Comment expliquez-vous cette évolution?

Il n’est pas évident de trouver la «clé» des attentes des membres actifs et potentiels. Chaque ville ou région a sa propre identité. Ce qui fonctionne à Lausanne ne fonctionnera peut-être pas à Genève ou ailleurs. C’est pourquoi, chaque comité doit trouver sa «clé» du succès.

En revanche, vous présidez Lausanne, qui est le plus grand Skål de Suisse. Quelle est la recette du succès?

Quatre à cinq événements par année; une programmation sous forme de cocktail ludique, instructif et festif, toujours en soirée et complété par un repas convivial. Nous avons éliminé depuis mon accession à la présidence les lunchs basiques de midi qui, de par notre étendue géographique (Valais à Genève en passant par Neuchâtel et Fribourg) n’étaient pas pertinents pour les actifs.

Pourquoi jouez-vous la carte de la mixité Outgoing/Incoming?

Le Skål International est la plus grande amicale du tourisme au monde. Qui dit tourisme dit Outgoing et Incoming.

Un nouveau Skål Jeune vient de voir le jour. S’agit-il d’une première au niveau international?

Non, mais nous sommes fiers d’avoir officialisé le 1er Skal Jeune de Suisse avec plus de 37 membres. La plus grande section est celle de Tokyo (80 jeunes) et plus de 760 jeunes font partie du réseau Skal dans le monde.

Comment expliquez-vous l’engouement des jeunes (près de 40)?

A ma connaissance, aucune amicale romande dans notre domaine d’activités ne possède une section Jeune. Entre 18 et 25 ans, il n’est pas rare de penser qu’adhérer à une amicale est réservé à une élite et que la segmentation des membres plutôt âgés peut décourager. L’idée de leur donner leur indépendance et leur autonomie dans leur développement, le tout avec la rigueur d’une amicale comme la nôtre a fait la différence. A titre personnel, je ne peux que motiver les employeurs à assumer la cotisation car cet investissement, plus que minime, permettra un développement personnel et une implication professionnelle dans notre secteur qui ne demande que ça ou presque!

Les initiateurs du Skål Jeune répètent que c’est le bouche-à-oreille qui a fonctionné et non facebook. Est-ce normal?

Normal ou pas je n’en sais rien, mais je trouve cela particulièrement réjouissant… Du virtuel facebook au rationnel du terrain avec un soupçon d’émotionnel, tel est le cocktail de recrutement appliqué.