La progression du trafic de lAéroport International de Genève (AIG)
néchappe à personne puis laéroport devrait friser les 12 millions de
passagers cette année.
Face à cette croissance qui a dépassé les prévisions au cours de ces
dernières années, lAIG a dû passer à la vitesse supérieure, dautant
que sajoutent aussi les contraintes liées à la mise en place du
dispositif Schengen.
Depuis hier, 25 novembre, et après un an de travaux pour un budget de
24 millions, la nouvelle salle dembarquement du satellite 10 est
entrée en service et sera utilisée pour du trafic court-courrier. Il
sagit dun bâtiment, construit de manière modulable et dont le concept
est de type «bus gate», cest-à-dire que cest de cet endroit que
partiront les bus conduisant les passagers aux avions stationnés au
large. Le satellite 10 est relié au bâtiment central de laérogare par
un tunnel qui passe par le satellite 20.
Les passagers à destination de la zone Schengen (qui doit être mise en
place dans les aéroports suisses en 2009) accèderont directement aux
deux niveaux supérieurs constituant les salles dembarquement. Ceux à
destination dune zone non Schengen devront effectuer
auparavant les formalités de contrôle frontière de départ. Les deux
salles dembarquement seront divisibles en deux par un jeu de portes
pour en faire des espaces Schengen ou non Schengen, en fonction des
besoins.
«Le confort et le bien-être du passager ont été au centre de notre
démarche, a souligné Robert Deillon, directeur général de lAIG. Tout a
été pensé pour rendre lattente plus agréable.» Le satellite est prévu
pour accueillir jusquà 1000 personnes. Le bâtiment répond à
toutes les nouvelles exigences en matière énergétique et sera équipé lan prochain de cellules photovoltaïques.
Les travaux de lAIG nen sont pas terminés pour autant puisque de
nombreuses améliorations sont en cours, à savoir la rénovation du
terminal principal et lextension de laérogare.
René Hug