En début dannée, TTW Management, avec laccord de la société TTW SA
détentrice de la marque «TTW» mandatait Kurt Wipraechtiger, son
président, pour lanalyse des sites susceptibles daccueillir le TTW
dès 2009. Seules les villes de Berne, Genève et Montreux sont encore
dans la course.
Une course qui, selon les professionnels de Suisse romande, ne doit
avoir quun seul gagnant: Montreux, là où le TTW est né et a vécu
pendant des décennies dans une ambiance conviviale et chaleureuse.
Sonja Laborde, présidente de TPA, tient un discours clair: «Montreux
est lendroit idéal: la branche sy réunit à huis clos. Mais la remise
en question a du bon car elle fait comprendre à Montreux que rien nest
jamais acquis. Malgré sa situation centrale, lalternative
bernoise nest pas optimale car lesprit du TTW sy perdrait. Et les
agents de voyages romands ne sy rendraient sans doute pas. Quant à
Genève, elle est trop éloignée de la Suisse alémanique qui génère un
important volume de visiteurs. Sil existait un équivalent à Montreux,
on pourrait envisager un déménagement. Mais il ny en a pas et même
Interlaken noffre pas ce qui fait la richesse de Montreux.»
Au sein de lAVP genevoise, Olivier Emch, président, abonde dans le
même sens: «Nous sommes favorables à la continuité. Le côté convivial
du TTW dans un environnement parfait est un élément très important. Ce
sentiment, cest un coup de cur pour Montreux. Et je crains fort que
les Romands désertent Berne si cette solution était choisie. En
revanche, et malgré les problèmes logistiques que cela peut poser,
pourquoi ne pas étudier loption dun salon itinérant qui changerait de
ville chaque année?»
Même son de cloche au sein de lAPR (Agences privées romandes):
«Montreux a un côté exotique et huppé que chacun apprécie. Les Suisses
alémaniques adorent y venir. Le TTW à Montreux, cest un grand salon
dans une petite ville touristique. En revanche, Berne na aucun
attrait. Sy rendre serait une corvée. Et Genève est trop éloignée de
la Suisse alémanique», estime Michel A. Ryser.