Le TTW doit rester à Montreux (Edition 2007-49)

Quel endroit abritera le Travel Trade Workshop (TTW) à partir de 2009?

En début d’année, TTW Management, avec l’accord de la société TTW SA
détentrice de la marque «TTW» mandatait Kurt Wipraechtiger, son
président, pour l’analyse des sites susceptibles d’accueillir le TTW
dès 2009. Seules les villes de Berne, Genève et Montreux sont encore
dans la course.
Une course qui, selon les professionnels de Suisse romande, ne doit
avoir qu’un seul gagnant: Montreux, là où le TTW est né et a vécu
pendant des décennies dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

Sonja Laborde, présidente de TPA, tient un discours clair: «Montreux
est l’endroit idéal: la branche s’y réunit à huis clos. Mais la remise
en question a du bon car elle fait comprendre à Montreux que rien n’est
jamais acquis. Malgré sa situation centrale, l’alternative
bernoise n’est pas optimale car l’esprit du TTW s’y perdrait. Et les
agents de voyages romands ne s’y rendraient sans doute pas. Quant à
Genève, elle est trop éloignée de la Suisse alémanique qui génère un
important volume de visiteurs. S’il existait un équivalent à Montreux,
on pourrait envisager un déménagement. Mais il n’y en a pas et même
Interlaken n’offre pas ce qui fait la richesse de Montreux.»

Au sein de l’AVP genevoise, Olivier Emch, président, abonde dans le
même sens: «Nous sommes favorables à la continuité. Le côté convivial
du TTW dans un environnement parfait est un élément très important. Ce
sentiment, c’est un coup de cœur pour Montreux. Et je crains fort que
les Romands désertent Berne si cette solution était choisie. En
revanche, et malgré les problèmes logistiques que cela peut poser,
pourquoi ne pas étudier l’option d’un salon itinérant qui changerait de
ville chaque année?»

Même son de cloche au sein de l’APR (Agences privées romandes):
«Montreux a un côté exotique et huppé que chacun apprécie. Les Suisses
alémaniques adorent y venir. Le TTW à Montreux, c’est un grand salon
dans une petite ville touristique. En revanche, Berne n’a aucun
attrait. S’y rendre serait une corvée. Et Genève est trop éloignée de
la Suisse alémanique», estime Michel A. Ryser.