Chaque année, une poignée de professionnels romands, toujours les
mêmes, effectue le déplacement à Berlin. Pour eux, lITB demeure la
seule plate-forme professionnelle réunissant chaque année tous les
interlocuteurs du monde entier. Le salon est tout simplement
incontournable, bien avant la BIT de Milan ou le WTM de Londres.
«Il est extrêmement important de se rendre à Berlin, explique Michel
Vargues, chez Air Marin. LITB nous permet vraiment de prendre la
température du marché, chose dautant plus importante lorsque le climat
est à la morosité. LITB nous permet de resserrer les liens avec nos
prestataires et de montrer à ces derniers que nous allons de lavant en
dépit des circonstances. Chez nous, pas question de céder à cette
morosité ambiante: nous voulons dynamiser chaque pays, chaque
destination.
Nous avons aussi des programmes conséquents sur le Maroc et lEgypte,
avec un charter sur Hurghada et Sharm el-Sheikh déjà rem-pli aux trois
quarts pour les vacances de Pâques. LITB, qui est non seulement le
plus grand salon mais aussi le plus professionnel, nous permet
daffiner les produits.»
Pour Louis Siriwardena, le voyage à Berlin ne se discute même pas.
Depuis des années, le patron de Lets Tra-vel participe activement à
lITB, un rendez-vous idéalement placé dans lagenda annuel.
«Contrairement aux salons de Milan et Londres, Berlin réunit tout le
monde. A cette période de lannée. LITB nous permet de finaliser et
dajuster tous les contrats portant sur la période estivale et
daborder la production dhiver. Un TO se doit dy être», lance Louis
Siriwardena.
Stohler Tours et sa marque Fantasia sont également des participants
fidèles à lITB. «Cest vraiment le seul endroit où nous sommes en
mesure de retrouver sous un même toit lensemble
de nos partenaires venus docéan Indien et dAsie. Le timing est aussi
excellent. Même si le contexte semble plus difficile, notamment en
raison de problèmes de visibilité à moyen terme, nous pouvons aborder à
Berlin toutes les activités de marketing prévues pour cette année et la
suivante», explique Sacha Stohler.
Même son de cloche chez Jerrycan, Marina Tesi: «Lidé-al consisterait à
participer à tous les salons professionnels, Mais sil fallait choisir,
ce serait Berlin. On y trouve tout le monde et, malgré le fait que lon
a beaucoup parlé de crise cette année, lambiance ny était pas
forcément mauvaise.»
Dominique Sudan