L’ITB demeure incontournable (Edition 2009-12)

L’édition 2009 de l’ITB Berlin a été meilleure que jamais. Les professionnels romands qui y étaient le qualifient de passage obligé.

Chaque année, une poignée de professionnels romands, toujours les
mêmes, effectue le déplacement à Berlin. Pour eux, l’ITB demeure la
seule plate-forme professionnelle réunissant chaque année tous les
interlocuteurs du monde entier. Le salon est tout simplement
incontournable, bien avant la BIT de Milan ou le WTM de Londres.

«Il est extrêmement important de se rendre à Berlin, explique Michel
Vargues, chez Air Marin. L’ITB nous permet vraiment de prendre la
température du marché, chose d’autant plus importante lorsque le climat
est à la morosité. L’ITB nous permet de resserrer les liens avec nos
prestataires et de montrer à ces derniers que nous allons de l’avant en
dépit des circonstances. Chez nous, pas question de céder à cette
morosité ambiante: nous voulons dynamiser chaque pays, chaque
destination.

Nous avons aussi des programmes conséquents sur le Maroc et l’Egypte,
avec un charter sur Hurghada et Sharm el-Sheikh déjà rem-pli aux trois
quarts pour les vacances de Pâques. L’ITB, qui est non seulement le
plus grand salon mais aussi le plus professionnel, nous permet
d’affiner les produits.»

Pour Louis Siriwardena, le voyage à Berlin ne se discute même pas.
Depuis des années, le patron de Lets Tra-vel participe activement à
l’ITB, un rendez-vous idéalement placé dans l’agenda annuel.
«Contrairement aux salons de Milan et Londres, Berlin réunit tout le
monde. A cette période de l’année. L’ITB nous permet de finaliser et
d’ajuster tous les contrats portant sur la période estivale et
d’aborder la production d’hiver. Un TO se doit d’y être», lance Louis
Siriwardena.

Stohler Tours et sa marque Fantasia sont également des participants
fidèles à l’ITB. «C’est vraiment le seul endroit où nous sommes en
mesure de retrouver sous un même toit l’ensemble
de nos partenaires venus d’océan Indien et d’Asie. Le timing est aussi
excellent. Même si le contexte semble plus difficile, notamment en
raison de problèmes de visibilité à moyen terme, nous pouvons aborder à
Berlin toutes les activités de marketing prévues pour cette année et la
suivante», explique Sacha Stohler.

Même son de cloche chez Jerrycan, Marina Tesi: «L’idé-al consisterait à
participer à tous les salons professionnels, Mais s’il fallait choisir,
ce serait Berlin. On y trouve tout le monde et, malgré le fait que l’on
a beaucoup parlé de crise cette année, l’ambiance n’y était pas
forcément mauvaise.»

Dominique Sudan