En Suisse romande, limpact du départ de South African Airways (SAA) est moindre quil ny paraît. Beaucoup regrettent laspect symbolique de ce départ, certains sont surpris, mais personne na eu à faire face à de grands problèmes.
«Loffre de SAA au départ des gateways européens comme Londres, Francfort, Paris ou Munich est large, ce nest donc pas un problème pour nos clients, indique Georges Paugam de Terres Sauvages. Il est dommage de voir que SAA ait décidé de quitter le marché suisse, quand on sait que leur investissement dans la promotion du marché français na pas donné les résultats escomptés.»
Chez Stohler Tours, même discours: «Nous avons le choix entre le codeshare avec Swiss de Zurich ou les vols via les gateways européens, commente Sacha Stohler. Le nécessaire a été rapidement fait et loffre disponible est largement suffisante pour ne pas avoir de soucis. De plus, les vols avec escale ne sont pas un problème dans la mesure où, au départ de Genève, les clients doivent de toute façon transiter, que ce soit via Zurich ou via un autre hub. Cest simplement regrettable que SAA ait décidé de partir, car nous avions une excellente collaboration.» Pas dinquiétude non plus chez Voyageplan: «Nous avons pu réserver nos clients sur dautres vols très rapidement, confie Nathalie Broyon du Tour Operating. Bien souvent, les vols au départ de Zurich sont pris dassaut, nous avons donc lhabitude de regarder les vols transitant par des aéroports européens. De plus, ces connexions sont généralement très bonnes.»
SAA aura donc plus créé de regrets que de véritables problèmes, du moins au départ de la Suisse romande. Si les programmes des TOs spécialisés sur lAfrique australe sont déjà publiés, les solutions restantes avec SAA sont tout à fait suffisantes pour le moment. «En ce qui concerne les vols internes en Afrique du Sud, Swiss possède également de bonnes connexions.»
CD