Vers une réglementation bilatérale du BSP (Edition 2007-20)

Le groupe de travail aérien de la Fédération suisse des agences de voyages (FSAV) est impliqué dans l’Agency Programme Joint Council (APJC) de IATA.

L’annonce du projet de IATA a soulevé diverses réactions au sein de la branche. Dans la mesure où ce projet concerne quelque 690 agences en Suisse, le groupe de travail aérien de la Fédération suisse des agences de voyages a décidé de s’occuper de ce thème. Claude Luterbacher, membre de ce groupe de travail se dit en colère contre une décision «qui va contre le bon sens commercial et semble vouloir s’imposer de manière unilatérale.» L’objectif sera donc d’examiner les différents faits et arguments essentiels pour la mise en application de telles mesures, ou qui pourraient au contraire la bloquer.

Marcel Hausheer, également membre du groupe aérien de la FSAV indique: «Nous sommes impliqués formellement dans le processus puisque les participants qui voteront à la prochaine réunion de l’APJC sont choisis dans notre groupe de travail.» L’APJC est une instance de IATA dans laquelle siègent les représentants des compagnies aériennes et des agences de voyages. L’argument des compagnies aériennes pour la réduction du délai de règlement du BSP est toujours d’encaisser le plus rapidement possible l’argent, afin de minimiser les risques dus aux débiteurs. La perte annuelle qu’ils provoquent serait en effet très importante. «Ce qui est intéressant, c’est de constater que la réciprocité n’existe pas, ajoute Claude Luterbacher. Les agences devraient payer rapidement, mais lorsqu’il s’agit de remboursements, là le temps est plus flexible.» De son côté, Marcel Hausheer remarque: «L’argument ne semble pas valable dans l’autre sens. La situation laisserait à penser que seules les agences de voyages peuvent rencontrer des turbulences financières.»