Lannonce du projet de IATA a soulevé diverses réactions au sein de la branche. Dans la mesure où ce projet concerne quelque 690 agences en Suisse, le groupe de travail aérien de la Fédération suisse des agences de voyages a décidé de soccuper de ce thème. Claude Luterbacher, membre de ce groupe de travail se dit en colère contre une décision «qui va contre le bon sens commercial et semble vouloir simposer de manière unilatérale.» Lobjectif sera donc dexaminer les différents faits et arguments essentiels pour la mise en application de telles mesures, ou qui pourraient au contraire la bloquer.
Marcel Hausheer, également membre du groupe aérien de la FSAV indique: «Nous sommes impliqués formellement dans le processus puisque les participants qui voteront à la prochaine réunion de lAPJC sont choisis dans notre groupe de travail.» LAPJC est une instance de IATA dans laquelle siègent les représentants des compagnies aériennes et des agences de voyages. Largument des compagnies aériennes pour la réduction du délai de règlement du BSP est toujours dencaisser le plus rapidement possible largent, afin de minimiser les risques dus aux débiteurs. La perte annuelle quils provoquent serait en effet très importante. «Ce qui est intéressant, cest de constater que la réciprocité nexiste pas, ajoute Claude Luterbacher. Les agences devraient payer rapidement, mais lorsquil sagit de remboursements, là le temps est plus flexible.» De son côté, Marcel Hausheer remarque: «Largument ne semble pas valable dans lautre sens. La situation laisserait à penser que seules les agences de voyages peuvent rencontrer des turbulences financières.»