Le Groupe Lufthansa vole dans le rouge

Sur l’ensemble de l’année, la perte opérationnelle devrait être identique à celle de l’exercice 2020.
© Lufthansa Group

A l’image de Swiss International Air Lines, le Groupe Lufthansa a aussi vécu un premier trimestre difficile en raison de la pandémie: le chiffre d’affaires a chuté de 60% durant les trois premiers mois de l’exercice en cours pour atteindre 2,56 milliards d’euros (6,4 milliards d’euros l’année précédente). Le trimestre de référence de l’année précédente n’avait été que partiellement affecté par les effets de la pandémie. Malgré cela, la perte opérationnelle sur la base de l’EBIT ajusté (1,143 milliard d’euros) a été inférieure à celle de l’année précédente (moins 1,220 milliard d’euros l’année précédente). Le résultat consolidé s’est élevé à moins 1,0 milliard d’euros, contre moins 2,1 milliards d’euros l’année précédente.

Les dépenses opérationnelles ont chuté de 51% à 4,0 milliards d’euros (8,2 milliards d’euros l’année précédente). Le nombre de personnes occupées a diminué de 19% par rapport à l’année précédente pour atteindre un total de 111’262.

Perte globale 2021 inchangée

Pour le deuxième trimestre, le groupe prévoit des sorties de trésorerie opérationnelles plus faibles qu’au premier trimestre. Soutenu par de nouvelles réductions de coûts structurelles et par le développement progressif de l’offre de vols, on s’attend à une sortie de trésorerie opérationnelle d’environ 200 millions d’euros par mois en moyenne. Pour l’ensemble de l’année, la perte opérationnelle, mesurée par l’EBIT ajustée, devrait rester inchangée par rapport à l’année précédente.

Brussels Airlines dans la même spirale

En raison de la pandémie, Brussels Airlines rapporte un EBIT ajusté de moins 70 millions d’euros pour le premier trimestre 2021, soit une baisse de 9% par rapport à la même période de l’année dernière, qui comprenait janvier et février 2020, deux mois normaux avant que le coronavirus n’atteigne l’Europe. Le premier trimestre est traditionnellement le moins performant de l’année dans le secteur aérien.

Le chiffre d’affaires de la compagnie aérienne belge a d’une année à l’autre chuté de 76% pour atteindre les 55 millions d’euros, tandis que les coûts d’exploitation étaient de 130 millions d’euros, une baisse de 59%. Cette baisse est en partie due à la diminution de la production, mais aussi grâce aux mesures d’économie que Brussels Airlines a inclus dans son programme de transformation Reboot Plus. (DS)