Sonja Laborde ou Jacqueline Ulrich au comité de la FSV?

En matière de représentativité, la Suisse romande risque de perdre l’un de ses trois sièges lors de la prochaine assemblée.
Jacqueline Ulrich et Sonja Laborde: prêtes à s'engager pour un poste?

La prochaine assemblée générale de la Fédération suisse du voyage (FSV) aura lieu le 26 novembre, sans doute de manière virtuelle en raison des mesures sanitaires toujours plus strictes imposées suite à la deuxième vague du Covid-19. A l’ordre du jour, le point «Elections» fait déjà couler beaucoup d’encre puisque trois candidats sont officiellement en lice pour deux sièges: Philipp von Czapiewski, Managing Director de TUI Suisse, Tim Bachmann, CEO d’Hotelplan Suisse et Birgit Sleegers, directrice de Rhyner Travel, à Glaris, et coinitiatrice de l’action Mayday.

Un des trois sièges romands en péril

La Suisse romande dispose actuellement de 3 sièges au comité de la FSV: par ordre d’ancienneté, David Léchot (délégué de la FSV pour la Région 1), Stéphane Jayet (vice-président de la FSV) et Olivier Emch (président du Groupement des agences de voyages de Genève) siègent au comité où ils défendent les intérêts des retailers et des PME. Les deux premiers nommés arrivent au terme de leur mandat et devront être réélus par l’assemblée générale 2020, au même titre que le Bâlois Daniel Bauer.

Pour la représentation romande, le risque est donc grand de perdre l’un de ses trois sièges. En effet, on ignore à ce jour si les deux Romands soumis à réélection se présenteront pour un nouveau mandat. Ce devrait sans doute être le cas, car la Romandie ne peut s’offrir le luxe de perdre un de ses sièges, même s’il convient de préciser que le nombre de 3 sièges pour la Région 1 n’est pas fixé dans les statuts de la Fédération.

Mais en tenant compte de la volonté clairement affichée ces dernières années par la FSV d’attirer des femmes au comité, il est loisible de spéculer sur d’autres candidatures romandes. Là, deux noms s’imposeraient logiquement: ceux de Sonja Laborde (GTS Global Travel Services), la présidente de TPA qui a abattu un travail de titan depuis le début de la crise et qui siège également dans la Task Force de la branche suisse des voyages, et de Jacqueline Ulrich (L’Esprit du Voyage), très engagée dans la réforme de la formation au niveau national – les deux sont aussi de parfaites bilingues.

Face aux trois candidatures officielles, la Région 1 bétonnerait ses 3 sièges si elle lançait l’une des deux candidates en cas de retrait de l’un de ses membres actuels. Pure spéculation? Peut-être, personne ne s’exprimant sur cette épineuse question. Mais gouverner c’est prévoir…

(Dominique Sudan)