Un jeudi de grande importance pour le président de la FSV, Max E. Katz

Une journée particulière attend le président de la Fédération suisse du voyage (FSV): comité dans la matinée et rencontre avec Guy Parmelin et le Seco dans l’après-midi.
Max E. Katz, Präsident SRV

Depuis environ huit ans maintenant, l’ancien topmanager de Kuoni occupe une position honorifique en tant que président de la plus importante association de la branche, la FSV. Max E. Katz – qui travaille actuellement à 70% pour la FSV – est à la veille d’une journée exceptionnelle: il présidera demain matin la séance de comité de la FSV et se rendra l’après-midi à Berne pour une table ronde réunissant les représentants de plusieurs associations professionnelles suisses, le Conseiller fédéral et Ministre de l’économie Guy Parmelin et le Seco.

Les points à l’ordre du jour et les sujets pour la réunion du comité ne devraient pas manquer: la situation actuelle du secteur a mis la FSV – mais aussi d’autres associations ou institutions – sous une énorme pression. On s’engage en effet pour la branche des voyages parfois 24 heures sur 24 et même le week-end. Et pourtant, la base gronde: action Mayday ou pétition à grande échelle soutenue par l’industrie avec la demande d’indemnisation du chômage partiel des propriétaires, qui a été supprimée pour les indépendants à la fin du mois de mai. Cette pétition est soutenue par les trois associations FSV, STAR et TPA; leurs membres ont été appelés à la signer rapidement.

Max E. Katz clarifiera la question de la succession de l’ancien CEO de TUI, Martin Wittwer. Philipp von Czapiewski, nouveau patron de TUI Suisse pourrait «hériter» du siège pour autant qu’il le souhaite. D’autre part, Martin Wittwer, qui est également vice-président du Fonds de garantie, devrait normalement démissionner demain. Il est également possible que la question d’une représentation d’Hotelplan Suisse au comité soit débattue suite à la nomination du nouveau CEO, Tim Bachmann.

En même temps, il y aura sans doute aussi quelques discussions sur les initiateurs de la campagne Mayday: Natalie Dové, qui siège au comité de la FSV depuis novembre dernier, et Annette Kreczy, cadre de DER Touristik/Kuoni,entreprise représentée au comité par Dieter Zümpel. Il est aussi probable que Max E. Katz aborde l’opinion souvent exprimée concernant la sur-représentation des intérêts des grandes entreprises de voyage au sein du comité. Comme on le sait, il est sur ce plan d’un avis nettement différent.

Il est aussi probable que Max E. Katz soit aussi interrogé par les membres du comité sur la communication de l’association, car à la base nombreux sont ceux qui la critiquent et le jugent insuffisante à l’interne et vers l’extérieur. Et ce malgré le fait que la Fédération ait obtenu un succès politique important, par exemple avec le statu quo juridique. Les critiques de la base après une coopération avec les deux autres associations, TPA et surtout STAR, ont ensuite été reprises par le président et directeur Walter Kunz, qui ont mené conjointement les interventions politiques et économiques au Seco.

Outre les questions de personnel, Max E. Katz, lui-même élu jusqu’à l’assemblée générale 2021, abordera probablement aussi la question de la prochaine assemblée de la FSV. Comme on le sait, l’assemblée générale de cette année est prévue du 25 au 29 novembre à Ras-al-Khaimah. Cependant, on est en droit de se demander si ce voyage est réalisable en cette année difficile. Le rachat ou la fusion avec Hotelplan, initié par DER/Kuoni, ne sera pas un point «officiel» de l’ordre du jour. Les deux entreprises l’ont entre-temps démenti, mais il n’y a pas de fumée sans feu…

Jeudi après-midi, le président Katz adressera si possible au Seco et au Conseil fédéral la demande d’un fonds de 500 millions pour l’industrie du voyage. Après analyse par l’équipe d’experts de Globetrotter, le montant aurait apparemment été revu à la baisse. Il n’est pas certain que cette demande soit débattue lors de la session d’été du Parlement. Il est possible qu’un vote ait lieu lors de la session d’automne ou que le Seco prenne une décision pour le secteur. Tout est possible, espérons-le. (AH)