Récemment, les passagers qui ont emprunté l’aéroport de Genève ont reçu l’assistance de Leo, un robot développé par Sita et actuellement en test au terminal 1. Entièrement autonome et motorisé, il peut enregistrer, imprimer des étiquettes bagages et transporter jusqu’à deux valises pour un poids maximum de 32 kg. Il est également équipé d’un système de détection des obstacles et peut naviguer dans un environnement avec un trafic dense comme un aéroport.
Sita Lab souhaite ainsi donner un aperçu de ce que pourrait être l’avenir dans l’automatisation du processus des bagages, du moment de la dépose de celles-ci jusqu’à leur récupération. En ayant recours à la robotique et à l’intelligence artificielle, les bagages seront récoltés, enregistrés, transportés et chargés dans le bon vol, sans avoir à entrer dans le terminal ou que les passagers aient à s’en charger.
Leo doit son nom à Leonardo da Vinci, constructeur de ce que l’on reconnaît aujourd’hui comme le premier robot. En touchant l’interface «Scan & Fly» de Leo, le compartiment s’ouvre pour que les passagers puissent déposer leurs bagages. Une fois la carte d’embarquement scannée, les étiquettes sont imprimées et fixées aux bagages. Une fois les bagages chargés et étiquetés, les portes du compartiment se ferment et Leo indique la porte et l’heure d’embarquement.
Il se charge ensuite d’apporter les bagages dans la zone de traitement où ils sont triés et envoyés sur le bon vol. Les portes du robot ne peuvent être à nouveau ouvertes que par un opérateur de l’aéroport. L’utilisation de robots comme Leo pourrait avoir pour conséquence une réduction du nombre de bagages et de caddies dans le terminal, réduisant ainsi les bouchons et rendant la navigation plus aisée.
Découvrez les prouesses de Leo en vidéo.
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